Milieu de nuit à ma fenêtre
Dans le cadre, carré noir sur nuit blanche
Suprématisme de l’insomniaque
Aplats sombres aux lignes imprécises
Heures géométriques
Flou nocturne
Sfumato des esprits intranquilles
En face, au dernier étage de l’immeuble blanc que l’obscurité urbaine fluoresce, un inconnu veille.
Immobile dans la pénombre, je scrute l’ouverture lumineuse.
Quel centaure habite cette Proxima ?